Unique, elle nous accompagne au mieux pour nous unir à l’autre et reflète notre « carte mémoire » c’est à dire notre identité des années passées mais aussi substratum de notre avenir.


Unique, elle nous accompagne au mieux pour nous unir à l’autre et reflète notre « carte mémoire » c’est à dire notre identité des années passées mais aussi substratum de notre avenir.
Elle nous lie à l’autre sans que l’on puisse discerner la finesse du trait parfois, inconsciente ou consciente, lointaine ou récente, sensorielle ou affective, les mémoires constituent notre être au delà de nos connaissances. Bien des découvertes restent à faire sur l’état cognitif et la puissance de celui-ci sur les performances sportives par exemple.
Et comme tout tableau qui s’efface par le temps, la mémoire n’est pas épargnée par les années qui s’écoulent et se voit parfois gommer comme le crayon à papier sur une feuille blanche, nous rappelant la fragilité de nos instants. La maladie d’Alzheimer est ce cas concret d’oublis au quotidien qui empêche en finalité toute « sociabilisation ».
Tels étaient les propos de Mme Laribe Elodie, psychologue clinicienne et Chatot-Henry Carolle, gériatre lors d’une conférence le 11 octobre. Elles ont commenté l’évolution possible des mémoires qui définit l’Homme, dans les limites du possible et de l’éphémère Cette rencontre avait pour thème « les enjeux de la mémoire ». Elle sera suivie de 4 ateliers baptisés « Mémo-stim » (stimulation cognitive).
Carolle Chatot Henry, Présidente de l’association NEUGERON
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