Le territoire italien se développe sur une très grande longueur (plus de 1200 km) des Alpes jusqu’à la Sicile.
Sur une superficie de 301.245 km2 ( les deux-tiers de celle de la France) vit une population de 61 millions d’habitants, soit 30 % de la population de l’UE (Union Européenne).
Le relief de l’Italie
Par sa structure, l’Italie se divise en quatre unités :
- Les Alpes,
- La plaine du Pô
- L’Italie péninsulaire, axées sur l’Apennin
- L’Italie insulaire (Sicile et Sardaigne)
Les Alpes enveloppent le nord de l’Italie par un arc elliptique, de près de 8oo km. Cette région est reliée à l’extérieur par les cols du Mont Genèvre, du Mont Cenis, du Petit et du Grand St Bernard, au nord-ouest, par les cols du Simplon et du St Gothard, au nord et par le col du Brenner, au nord-est.
La plaine de Pô
La plaine du Pô est un bassin d’effondrement (50.000 km environ) qui s’ouvre, à l’est, sur la côte adriatique. Cette côte est basse, à lagunes. (Lidos).
L’Italie peninsulaire
C’est une mosaïque de formes, de sols différents, surtout schisteux et gréseux (2000 m environ) : Ligurie, Toscane, calcaire, au centre : Massif des Abruzzes, Grand Sasso d’Italia (2912 m), volcanique, au Sud-ouest : Naples et le Vésuve.
Les îles
La Sicile associe un ensemble de plateaux calcaires à la masse volcanique de l’Etna.
La Sardaigne est un massif éventré, au sud par un bassin d’effondrement, formant la plaine du Campidano, débouchant sur le golfe de Cagliari.
Entre La Sardaigne et le continent, la bien connue Ile d’Elbe, premier refuge de Napoléon Premier, lors de son premier exil..
Le climat de l’Italie
Le climat de l’Italie du Nord est un climat continental.
Les hivers sont froids, humides et brumeux. En Janvier, à Milan et à Venise, les températures moyennes ne s’élèvent pas au-dessus de 2° C.
Les étés sont chauds et humides : 25° de moyenne, en Juillet.
L’Italie péninsulaire connaît un climat méditerranéen : étés secs et chauds. A Naples, les températures moyennes atteignent 11 °C, en hiver, 30°C, en été.
La luminosité de l’atmosphère est contrariée par la brutalité des précipitations qui tombent en averses violentes, ce qui provoque de désastreux effets de ravinement..
Il est courant d’opposer les paysages africains de La Sicile aux paysages danubiens de la Lombardie.
L’hydrographie
L’Italie ne possède qu’un seul grand fleuve, le Pô (652 km). Par contre, les fleuves de la péninsule sont très courts : l’Arno (Florence), le Tibre (Rome).
La population et les villes d’Italie
La population italienne est très dynamique. L’Italie constitue le Troisième Grand Pôle de l’Union Européenne au même titre que l’Allemagne et la France.
Cette population surabondante par sa forte natalité, surtout dans l’Italie péninsulaire a connu une forte émigration, à la fin du XIX° siècle. Beaucoup d’Italiens se sont installés en France et surtout aux Etats-Unis. Dans ce dernier pays, ils constituent une forte communauté sur laquelle il faut compter.
L’Italie est un pays de grandes villes.
Au nord, trois agglomérations dépassent le million d’habitants. Gênes : 1 million, Turin : 1,2 million, Milan, 2,5 millions.
Bologne compte 5 millions habitants et 19 villes possèdent plus de 100.000 habitants.
Dans l’Italie péninsulaire, 2 agglomérations représentent deux vocations urbaines originales. Rome, 2,7 millions d’habitants, Capitale politique et religieuse, présente des activités exclusivement tertiaires : administratives, commerciales, touristiques.
Naples, 1,3 million d’habitants est surtout un port industriel.
Mais la proximité de Pompéi, d’Herculanum, de Capri, du Vésuve, en fait une zone attachante et tout particulièrement prisée des touristes.
Naples ressemble étrangement à Fort-de-France, avec ses maisons accrochées aux. « mornes » environnants mais aussi par ses bassins portuaires qui s’étalent en surfaces immenses, tout autour de la baie.Les villes – musées Florence et Prato, en Toscane, sans oublier Pise et sa tour penchée sont des joyaux de l’espace italien.
La Sicile compte également des villes importantes comme Palerme : 700.000 habitants, Catane : 400.000 habitants ou Messine : 300.00 habitants.
La Sardaigne, par contre, reste encore profondément rurale, avec une ville bien modeste : Cagliari.
La région de Naples
Du point de vue touristique, la région de Naples est la plus complète, avant celle de Rome, de Milan ; de Gênes, de Turin, de Venise, de Florence ….
En effet, les quatre branches touristiques s’y rencontrent, ce qui n’est pas le cas pour les autres régions italiennes.
D’abord, il y a le tourisme d’affaire. Naples est le premier port italien. C’est un port international, bien avant Turin, Gênes ou Venise.
Au tourisme d’affaire, vient se greffer le tourisme géographique, presque inexistant dans les autres zones touristiques italiennes.
Le volcanisme s’y étale dans toute sa gloire.
Le volcanisme vésuvien est bien différent du volcanisme péléen. Notre montagne Pelée (style péléen, avec laves très endurcies, se réduisant en une aiguille qui s’est d’ailleurs écrasée dans le cratère) porte mal son nom. Elle n’est pas du tout pelée comme le déclare son nom. Par contre, comme dit la chanson, « La montagne est verte, La montagne est verte … », elle est recouverte d’herbes vertes, favorables aux pâturages. C’est dommage que la population n’en tire pas profit pour en faire un haut lieu d’élevage de bovins et d’ovins.
Le Vésuve est noir avec des fumerolles et des flammes de feu rouges que nous pouvons voir à nos pieds, à proximité, montrant que le Vésuve est un volcan encore en pleine activité. Paysage saisissant que ce paysage vésuvien ! …, Objet très recherché des vulcanologues du monde entier. Les recherches du vulcanologue Haroun Tazieff, sont particulièrement appréciées dans le monde de la géographie.
A ce tourisme géographique s’ajoute le tourisme historique, tourisme le plus présent dans l’ensemble de l’Italie.
Cette région de Naples se singularise à ce point de vue par les ruines de Pompéi, ville romaine, incendiée, au même titre que l’ensemble pierrotin, au pied de la montagne pelée, par éruption volcanique.
Nous avons également les temples de Paestum et d’Herculanum, très bien conservés, qui rappellent les traces de l’histoire grecque et l’empreinte des Grecs, lors de leur diaspora dans ces régions.
Enfin, il y a le tourisme ludique que ne possède pas du tout la rivale Rome, malgré sa Via Veneto et que ne peut égaler Venise, malgré ses gondoles.
Ce tourisme ludique de la région de Naples est symbolisé par l’ile de CAPRI. Enchanteresque disent les épris de l’Italie … Enchanteresque …
On y arrive en Ferry boat. Pas de trace de voitures sur l’ile … Une ile féérique, avec des rues pavées, de couleur or… des restaurants … des hôtels … Tout est fait pour enchanter le touriste … et la baignade ! …. Une eau merveilleusement bleue et pure qui n’a pas son équivalent sur nos plages antillaises. Quand on y plonge, on se croirait au paradis tant l’eau est pure, légère et enveloppante.
Oui, préparons nos valises pour ce pays de rêve.
Comment y arriver ?….
Pas de démarches particulières, la carte d’identité suffit … L’euro est la monnaie identique sur le territoire italien et sur le territoire martiniquais.
On y arrive par avion Fort-de-France – Paris – Rome – Naples ou encore Fort-de-France Marseille par avion, puis la route par la magnifique voie royale côte d’azur, côte italienne.
Ne vous privez pas de telles opportunités et facilités.
Bon voyage ! …
Alice pour Happy Silvers