Avec les glucides et les lipides, elles sont une des grandes familles de macro-nutriments. Elles ont un rôle structural aux niveaux musculaire et cutané et interviennent dans de nombreux processus : transport de l’oxygène, digestion, réponse immunitaire …
Au sein de la grande famille des acides aminés, une vingtaine sont utilisés par l’organisme pour fabriquer les protéines, ce sont les acides aminés dits protéogènes. Onze d’entre eux sont fabriqués par l’organisme, les autres, tout aussi indispensables, doivent être introduits dans l’organisme par l’alimentation.
L’ANSES considère que la Référence Nutritionnelle en Protéines (RNP) des adultes en bonne santé est de 0,83 g/kg/j. Cette référence correspond à :
- 50 grammes par jour pour une personne de 60 kilos, ou
- 70 grammes pour une personne de 85 kilos.
Cette référence est plus élevée pour les personnes âgées, de l’ordre de 1 g/kg et pour les femmes enceintes ou aillaitantes de 1,2 g/kg/j.
Où trouver les protéines ?
Les protéines animales sont majoritaires dans l’alimentation des pays industrialisés. Elles proviennent notamment du lait, des oeufs, des poissons et de la viande et sont généralement plus riches et mieux digestibles que les protéines végétales
Les protéines végétales proviennent essentiellement des céréales, des légumineuses (pois chiche, haricots …) ou des graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches …). Elles peuvent être naturellement présentes dans les aliments ou être ajoutées pour des raisons rationnelles (aliments spécifiques pour nourrissons ou personnes âgées) ou techno-fonctionnelles (propriété gélifiante du blanc d’oeuf). Certaines protéines végétales peuvent présenter une teneur limitante en certains acides aminés indispensables, la lysine pour les céréales et les acides aminés soufrés pour les légumineuses.
Une alimentation équilibrée
Il appartient à chacun, compte tenu de sa situation personnelle d’ajuster ses comportements alimentaires en intégrant, d’une part les incitations à modérer la consommation de protéines animales, d’autre part le risque de carences résultant des régimes végétariens ou végétaliens, lesquelles peuvent nécessiter des apports extérieurs. Il convient aussi de veiller à diversifier son alimentation en respectant les équilibres recommandés avec glucides et lipides, sans oublier les autres éléments nécessaires au premier rang desquels se trouve l’eau.
Eu égard à l’importance de la matière et la complexité de ses divers composantes, il est conseillé d’évoquer ce sujet avec le médecin traitant ou un nutritionniste.
Pour en savoir plus
On pourra consulter www.anses.fr ou www. promiss-vu.eu, programme européen pour la PRévention Of Malnutrition In Seniors Subjects.
Article paru dans le Courrier des retraités n° 62
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