L’eldorado de la Guyane n’est plus seulement constitué par l’or au fond des mines mais aussi par le travail de la base de Kourou du C.N.E.S (Centre National d’Etudes Spatiales).
Présentation générale
Pays équatorial entre les 2° et 6° degrés de latitude Nord, la Guyane a une superficie de 88 000 km2 (3 fois la Belgique).
La Guyane est rarement plate. Elle se présente comme un moutonnement de collines peu élevées, aux pentes raides, parsemées de blocs durs qui ont résisté à l’érosion.
Certaines roches dures provoquent dans les rivières des rapides appelés « sauts ». On peut citer parmi ces rivières le Maroni, le Mana, la Sinnamary, le Comté, l’Approvaque, l’Oyapock.
Le climat guyanais est agréable. La température reste constamment modérée : 27° de moyenne annuelle, 30 à 32° aux heures chaudes, nuits fraiches à 24° et parfois 19°. Les précipitations pluvieuses sont élevées : 4m50, surtout de Janvier à Juin, moins intenses de juillet à décembre.
Une attraction guyanaise : LA FORET. Les arbres ne sont ni très hauts, ni très serrés. La lumière pénètre largement. On a sans cesse l’impression que l’on va arriver à une clairière.
La vie (fleurs, papillons, oiseaux, singes) se réfugie au sommet des arbres.
Les animaux les plus fréquents sont les « cochons sauvages » ! …
Un peu d’histoire
De 1503 à 1506, un petit groupe de colons s’installe dans l’ile de Cayenne dite alors « Isle de Gowateria ».
Tout au long du XVI° siècle, les Français vinrent y chercher du bois précieux.
Sir Walter Raleigh lance la légende de la Guyane : le pays aurifère. Ainsi, des marchands de Rouen vinrent s’y installer dès 1633.
De bons administrateurs peuvent alors être nommés : le baron de Bessner, en 1770, le baron de Laussat, sous Louis-Philippe, au début du XIX° siècle.
Nous savons que le bagne, ouvert sous le second empire, au milieu du XIX° siècle, a été supprimé après la Seconde Guerre Mondiale. On raconte que ce bagne était tellement sévère que le bagnard y entrait avec son cercueil. Mais ce dernier d’une trempe exceptionnelle arrivait à s’enfuir, le cercueil lui servant de canoë de fuite !…
Nous connaissons des figures guyanaises très célèbres comme Félix Eboué, gouverneur du Tchad, Gaston Monnerville, Président du Sénat français sous le mandat du Général de Gaulle (1962-1970).
Les indiens
Une page à part doit être réservée aux Indiens autochtones qui ont subi une décadence démographique inexpliquée. Ils étaient, en effet, 1500 en 1730, sous la mandature d’Orvilliers, en 1819, ils ne sont plus que 500.
Le groupe le plus connu est celui des Emerillons. Il y a aussi des Indiens qui viennent des régions voisines. L’élément le plus dynamique est celui des Roucouyennes dont le vrai nom est Ouyana, origine du nom Guyane.
Ce sont des cultivateurs venus du Brésil. Ils sont protégés par un service créé en 1950 : Service de Protection des Populations Primitives.
Les anciens esclaves
Il y a aussi des tribus d’anciens esclaves venues également du Brésil.
Mais les principales tribus sont celles des Bonis et des Saramakas, descendants d’esclaves échappés du Surinam (ancienne Guyane hollandaise), « les Marrons » qui ont franchi Le Maroni. Ils vivent suivant leurs anciennes coutumes dans des huttes, les carbets. Leur principale activité est le canotage.
A suivre :
- la population guyanaise
- les ressources naturelles
- la base de Kourou
Renseignements pratiques
- Comité du tourisme de la Guyane
- Office de tourisme de Cayenne
- Page facebook de l’office de tourisme de Kourou
Alice Monstin, retraitée 79 ans