Le monte-escalier : comment ça marche ?
Le monte-escalier est un dispositif électrique qui permet aux personnes à mobilité réduite, aux personnes âgées ou victimes d’un handicap, de pouvoir monter à l’étage de leur habitation, et d’en descendre sans difficulté. Il s’apparente à un fauteuil, qui a la particularité de s’adapter à toute sorte d’escaliers, même les plus étroits. Cet appareil a un mode de fonctionnement précis, qu’il serait opportun de comprendre, avant de l’adopter ou pour mieux en profiter pour ceux qui l’ont déjà.
De quoi se compose un monte-escalier ?
Le fonctionnement de cet appareil d’accessibilité dépend essentiellement de la coordination d’un certain nombre de composantes. Le monte-escalier est en effet composé d’un fauteuil, lequel est alimenté par un moteur électrique qui le propulse vers le haut, ou le fait descendre. Cet appareil est en outre soutenu par un rail de guidage, à la manière d’un ascenseur. C’est à la faveur de l’association de tous ces éléments que fonctionne ce dispositif dédié à la mobilité des personnes âgées et à mobilité réduite, dans une habitation à étage.
Comment fonctionne un monte-escalier ?
Comme évoqué précédemment, cet appareil d’accessibilité est composé de trois ensembles principaux, dont dépend en grande partie son fonctionnement. Sans modifier la structure de la cage d’escalier lors de l’installation du monte-escalier, les rails sont directement fixés sur les marches, grâce à un système de fixation assez particulier.
Pendant ce temps, le bloc moteur électrique est alimenté par des batteries, lesquelles sont en amont fournies en énergie par un secteur. A noter que le rail peut être plat ou tubulaire, doublé ou non, fixé sur le mur ou sur la rambarde de l’escalier. Dans des cas rares, il peut même être fixé à l’intérieur de cette dernière.
Une fois l’installation faite, l’utilisateur n’aura qu’à s’installer dans le fauteuil, en haut ou en bas des marches, et actionner une commande généralement déposée sur l’accoudoir du monte-escalier, pour rejoindre l’autre extrémité des escaliers. Si ce dispositif connait un succès fulgurant depuis quelques années, c’est en grande partie à cause de la simplicité de sa mise en place, mais également de son fonctionnement.
Bien évidemment, il s’agit d’une vue d’ensemble générale, et dans la pratique, il sera peut-être nécessaire (pas toujours) d’intégrer d’autres paramètres. Dans tous les cas, cet appareil fait partie des solutions les plus efficaces pour soulager les personnes âgées, handicapées et à mobilité réduite dans leur déplacement à l’intérieur de la maison, de l’étage au rez-de-chaussée. Plus de détails à ce sujet sur Nidouillet.
Quid de l’entretien ?
Afin que le monte-escalier puisse fonctionner normalement après son installation, il sied de bien l’entretenir. Cela suppose avant tout que la mise en place de cet appareil doit être faite par les soins d’un professionnel. Ainsi, l’utilisateur souscrit automatiquement à une garantie de deux ans, pièces et main d’œuvre, laquelle peut être prolongée à deux années supplémentaires le cas échéant. Une visite de contrôle annuelle est automatiquement intégrée à cette garantie.
Il n’en demeure pas moins qu’en cas de panne ou toute autre difficulté, l’utilisateur peut faire recours à un professionnel plus proche de lui, dont l’intervention se fera dans un délai plus raisonnable. Cette option présente l’avantage du gain de temps, et va dans l’intérêt des personnes qui utilisent régulièrement ce fauteuil électrique.
En outre, il faut préciser que lorsque l’utilisateur procède lui-même au montage de son monte-escalier, il ne pourra jouir d’aucune forme de garantie, même s’il aura réalisé une économie pour l’installation. Désireux d’en savoir plus sur cet appareil, notamment sur les différents critères à prendre en compte pour un choix ergonomique ? Rendez-vous sur cette page