L’eldorado de la Guyane n’est plus seulement constitué par l’or au fond des mines mais aussi par le travail de la base de Kourou du C.N.E.S (Centre National d’Etudes Spatiales). Suite de notre découverte de la Guyane.
Une population métissée
Elle est encore très peu nombreuse de l’ordre de 55 000 habitants.
Mis à part les groupes des Indiens et des tribus ancestrales qui vivent en retrait dans la forêt, la population est métissée.
Depuis la création de l’Institut Pasteur (1940) et l’amélioration des moyens d’hygiène, les fléaux comme la fièvre jaune ou le paludisme ne sont plus à redouter.
Cayenne, la capitale de 22 000 habitants environ, située sur la côte, a été fondée en 1652. Elle conserve un monument du XVIII° siècle, le Palais du Gouvernement, au milieu des habitations ocrées à auvent. (Photo en fin d’étude).
Son alimentation en eau, très pure, la fait envier des villes des autres Guyanes.
L’or de Guyane, découvert en 1855, a provoqué trois rushs attirant 30 000 personnes, ce qui a contribué au gonflement de la population guyanaise.
Un territoire attractif
Mais, la Guyane a été surtout attractive pour les Antilles, avec leur densité de plus de 300 h/km2 et même 1 220 pour la Barbade. Elles ont été rapidement sollicitées par un pays qui n’avait qu’1 habitant pour 3 km2.
L’accueil progresse rapidement et sur le Montabo, colline qui domine la rade de Cayenne, un hôtel de grand tourisme 5 étoiles ouvre largement ses portes aux touristes de tout bord.
Les « sauts » des fleuves attirent les Nord-Américains, friands de vacances sportives.
L’aéroport de Rochambeau, situé à 17 km de Cayenne, constitue une plaque tournante pour les lignes intercontinentales et interocéaniques.
La forêt constitue peut-être l’avenir de la Guyane
Sur 9 millions d’hectares, la Guyane compte 8,5 millions d’hectares de terres forestières et seulement 50 000 hectares de terres à vocation pastorale ou pour les cultures.
Déroulage, placage, fabrication de panneaux de bois reconstitué, cellulose, pates à papier, scieries sont autant de mise en valeur de la ressource forestière.
Mais l’agriculture prend également son essor
Les savanes côtières et les fertiles marécages de la cote ont été transformés en pâturages à buffles. Les savanes noyées (derrière les cordons littoraux) ont été exploitées pour un élevage bovin fructueux.
Des Indonésiens ont installé à Sinnamary et dans la vallée de l’Acarouany des vergers d’orangers.
La pêche n’est plus négligée
La côte se prolongeant vers le large par 300 km de plateaux sous-marins très poissonneux. Des pêcheurs de crevettes se sont installés à Larivot. Les crevettes de Guyane sont estimées dans le monde entier.
A suivre :
- la base de Kourou
Renseignements pratiques
- Comité du tourisme de la Guyane
- Office de tourisme de Cayenne
- Page facebook de l’office de tourisme de Kourou
Alice Monstin, retraitée 79 ans
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