La ville du Havre, lieu d’embarquement et de débarquement des nos crosières d’antan : Colombie, Antilles … Le Havre mérite toute notre attention. Un article écrit par Alice, 79 ans …
La ville et le port
Sous-préfecture de la Seine-Maritime, la ville située à 228 km (1h45 en train) compte plus de 220 000 habitants. Le Havre est le 2ème port de France, après Marseille mais le 1er pour le transport des conteneurs.
Il est renommé pour sa réception des bateaux de croisière.
La zone industrielle s’étend sur 10 000 ha à l’est du Havre. Elle est accessible aux navires de 250 000 tonnes grâce à l’écluse la plus volumineuse du monde : l’écluse François 1er.
Une cinquantaine d’implantations industrielles parmi lesquelles nous pouvons citer les ciments Lafarge, l’usine Renault de Sandouville, les industries du bois, de nickel, les constructions navales font la fortune de la ville. C’est au Havre que s’est installé la première raffinerie de France : la Compagnie Française du Raffinage.
Historique
Le Havre est une ville relativement récente. Au XVème siècle, deux ports commandaient l’entrée de la Seine :
- Harfleur sur la rive nord
- Honfleur sur la rive sud
En 1517, François 1er décide la création du Havre, appelé d’abord Francisco polis. L’amiral Bonnivet fut le promoteur et le sieur de Chillou, le maître-ouvrier. Ainsi naquit le Havre de Grâce.
Le 18 janvier 1525, une forte tempête, « la male marée », détruisit le port et es vingt huit navires.
Reconstruit, le port subit encore l’occupation anglaise, la Fronde, des ouragans comme celui de 1606 et les bombardements ennemis de 1694 et de 1759.
Le Havre connaît aussi ses épopées : Guillaume le Testu prend pour point de départ le Havre pour se rendre au Brésil.
Jean Ribaul et René de Laudonnière y partent pour la Floride. Samuel Champlain part du Havre pour aller fonder le Québec sur l’autre rive de l’Atlantique.
1789, les guerres de 1870 et de 1914, autant de vicissitudes qui l’obligent à ne garder que le nom de Havre, sacrifiant la terminaison « de Grâce ».
La 2ème guerre mondiale et ses ravages n’ont pas empêché au port de s’épanouir et de devenir une ville attractive avec ses immeubles imposants, ses jardins magnifiques et ses vastes avenues.
Visite de la ville
En partant de la gare, on emprunte le boulevard de Strasbourg.
Sur la gauche, nous rencontrons le Franklin Building.
Sur la droite, le palais de justice.
La Sous-préfecture, le square Léon Meyer, le palais de la chambre de commerce et de l’industrie, le bureau central de la poste se trouvent successivement sur notre passage.
La place de l’hôtel de ville est un des plus vastes ensembles de l’architecture et de l’urbanisme contemporain (où se trouve l’office du tourisme).
Il y a encore beaucoup à visiter : la rue de Paris, la place Gambetta avec le monument de la victoire du sculpteur Poisson. Citons encore le bassin du commerce, la maison de la culture.
Enfin, nous voilà sur le front de mer où s’élèvent le Sémaphore, le radar et le musée des beaux arts, le musée du vieux Havre, la maison des veuves.
L’avenue Foch est la voie triomphale du Havre. Elle s’achève sur la porte océane et un grand jardin de l’anglaise.
Le Havre a aussi sa plage et son port de yachts. On peut y rencontrer le monument du roi Albert 1er de Belgique, rappelant le séjour du gouvernement belge de 1914 à 1818
Et encore …
Il y a le pain de sucre, le cap de la Hève avec son phare … la table d’orientation aménagée sur une terrasse par le syndicat d’initiative.
Et puis …
La promenade de la corniche qui s’étend sur 4 km. L’accès s’établit par un funiculaire situé à la place Thiers. On peut aussi emprunter pour y arriver l’escalier roulant de la rue Montmorency. La table d’orientation du site de l’Amiral Mouchez permet de contempler le panorama sur le port et l’estuaire de la Seine.
Enfin …
Citons encore la promenade du bois : bois des Hallates ou forêt de Montgeon, vaste parc de loisirs. On y accède par trolleybus jusqu’à la porte du bois ou par le tunnel routier de 600 mètres de longueur.
La promenade du chapeau de Napoléon : on s’y rend par la rue du Cochet et le chemin du Fort. La vue est magnifique sur la ville, la rade et l’estuaire.
Visite du port
A la sortie de la zone industrielle, après le canal Bossière, se trouvent les terminaux aux conteneurs (quais de Bougainville, de l’Europe et de l’Atlantique, puis la centrale thermique et enfin le môle central avec la gare maritime des Normandy Ferries, Irlande et Angleterre.
Il faut encore citer le bassin Vétillard avec le plus important hangar portuaire d’Europe (sur les quais de Gironde et de Garonne).
La grande cale sèche, longue de 313 mètres, large de 32 mètres : là se trouvent les magasins et les ateliers de la Compagnie Générale Maritime.
Le bassin Bellot avec ses entrepôts frigorifiques de 10 000 tonnes (viande frigorifiée, fruits et primeurs).
La gare maritime du Port autonome : c’est le port pétrolier de la Compagnie industrielle Maritime.
Le bassin de la citadelle est réservé pour les navires de petit tonnage
Enfin, la gare des Townsend Thorasen pour les départs des cars ferries pour Southampton et Portsmouth
L’office du tourisme organise des visites guidées de la région en autocars du 14 juillet au 1er septembre
Renseignements pratiques
- Office du tourisme – place de l’hôtel de ville
- Tourisme français – 102, rue Paul Doumer
- Hôtels
. Bordeaux – 147, rue L. Brindeau
. Le Marly – 121 rue de Paris
. Chambord – 5 cours de la République
. Astoria – 13 cours de la République
- Spectacles
. Les clubs – avenue Foch
. Les colisées – 123 boulevard de Strasbourg
Qui pourrait penser que le Havre nous réserverait tant de surprises !