Selon une étude du cabinet Xerfi, le marché des résidences seniors comptait environ 380 établissements et plus de 30 000 logements en exploitation à fin 2012. Le marché reste encore confidentiel (2750 établissements pour personnes autonomes et 7000 EHPAD) mais il connaît un essor important.
Cette étude prévoit que le parc de résidences seniors devrait progresser de 55 % d’ici 2015 passant de 374 à 580 unités pour un total de 50 000 logements.
A plus long terme (entre fin 2015 et fin 2020) et selon le scénario « médian » de Xerfi-Precepta, plus de 400 résidences seniors devraient entrer en exploitation. Cela permettrait alors d’atteindre 1.000 unités à la fin 2020, pour un total de 83 000 logements.
Aujourd’hui, la résidence seniors s’impose peu à peu comme un mode d’hébergement à part entière. En effet, elle devient progressivement une alternative de plus en plus crédible au domicile « historique » en apportant une réponse adaptée en termes de concept, d’emplacement et/ou de prix.
Ces résidences ciblent les baby boomers (60-74 ans) en forte progression à l’horizon 2030 et les seniors fragilisés (75 – 84 ans). Les opérateurs doivent donc adapter leur offre, chaque profil ayant des attentes différentes :
- Confort matériel, immobilier et naturel, recherche de proximité (famille, amis, retour dans la région d’origine) pour les baby boomers
- Sécurité matérielle et physique et l’accès à des équipements sociaux et de santé pour les seniors fragilisés.
- Outre ces caractéristiques, les seniors sont attentifs à l’implantation géographique.
Afin de répondre aux principales attentes des seniors les promoteurs s’efforcent de miser sur le confort (adaptation des logements, services), la convivialité (animations, activités…) et la sécurité.
Dans un marché de l’habitat seniors encore confidentiel et en cours de structuration, d’autres expériences sont aussi testées : des résidences services mixant seniors et étudiants ou des villas familiales.