Vous avez peut-être déjà été déroutés par vos petits-enfants qui appartiennent à la nouvelle génération Z et qui ne vivent parfois qu’à travers les réseaux sociaux comme Snapchat (application de partage éphémère de photos et de vidéos) ou encore Secret (pour envoyer et partager de courts messages à ses amis ou à sa communauté) ?
Portrait des moins de 20 ans (selon une enquête réalisée en avril 2015 par IPSOS
- Ils sont énergiques, curieux et sociables. Les plus de 13 ans rêvent à un travail intéressant, d’avoir une bonne santé et une famille heureuse.
- Ils voudraient s’engagent dans la vie professionnelle en donnant le meilleur d’eux-mêmes.
- Ils sont sensibles à l’écologie ce qui signifie : éteindre la lumière, jeter ses déchets dans une poubelle, les trier et économiser l’eau.
- En dehors de l’utilisation des media, passer du temps avec ses amis est important pour eux. Quant au sport, c’est avant tout pour se faire plaisir, puis se dépenser et enfin se retrouver entre copains.
Cette jeunesse est ultra-connectée puisqu’elle passe 13h 30 par semaine sur Internet même la nuit (plus de 50 % le sont dans leur lit). A chaque support, son usage :
- L’ordinateur pour regarder des vidéos, aller sur les réseaux sociaux
- La tablette pour jouer et écouter de la musique
- Le smartphone pour écouter de la musique et jouer
Quant aux réseaux sociaux, l’application Instagram (pour partager de photos et de vidéos) est de plus en plus utilisée (14 % chez les 13- 19 ans en 2015) même si Facebook reste majoritaire (78 % chez cette même tranche d’âge en 2015) mais connaît une baisse (85 % en 2013).
On peut parler de génération vidéos puisque 94 % d’entre eux en regardent sur Internet chez les 13-19 ans et 82 % chez les 7 – 12 ans. Ils sont toujours addicts aux jeux et regardent beaucoup de chaînes en replay.
Ils sont actifs sur Internet puisqu’ils n’hésitent pas à écrire des commentaires sur des articles (40 %)
Comment peut-on définir la génération Z ?
Digitale native, elle est née après 1995 soit à la fin du XXème siècle. Son trait de caractère particulier est d’être ultra connectée. On la qualifie aussi de nouvelle génération silencieuse. En effet, à l’image de ceux nés entre 1925 et 1945, les jeunes de la génération Z ont grandi dans une période de récession économique. Ils sont totalement dépendants des réseaux sociaux et sont plus à l’aise avec les contacts virtuels que directs.
Cette génération passe son temps à échanger des SMS et maîtrise totalement les nouvelles technologies. Elle bouleverse les codes du monde du travail. Elle rejette les formes classiques d’autorité. Il n’est pas rare d’y trouver de très jeunes entrepreneurs encore adolescents qui réussissent sur le web et réunissent des milliers de followers.
Un des traits particuliers de cette génération ultra informée sur les réalités du monde (l’économie, la déréglementation climatique, le terrorisme, le chômage, la crise de la dette …) est qu’elle ne fait souvent pas de distinction entre la vie sur Internet et la vie réelle. Le lien avec les autres et la liberté font partie de ses valeurs. Pour cette génération, le monde n’a plus rien à lui offrir, l’ascenseur social est en panne et ils ne croient plus aux retraites.
Parce que rien ne leur échappe de ce qui se passe dans le monde, ces jeunes sont engagés car ils se sentent très concernés par le monde qui les entoure. Acteurs plutôt que spectateurs, ils préfèrent produire, créer et non plus simplement copier : par exemple, ils produisent leur propres vidéos sur You tube.
Ils ont tendance à une remise en cause permanente et refusent toute structure hiérarchique. Leurs attentes sont proches de celles de la génération Y.
Selon une enquête réalisée en janvier 2015 par Boson Project et BNP Paribas (la grande invaZion), ils se sentent autant français (39%) que citoyens du monde (34 %) et se voient tout à fait travailler à l’étranger (68,5 %). Ils ont besoin d’un rythme d’enfer. Ils attachent une grande importance à leur image et à leur popularité (auprès de leur réseau).