4. Se faire aider à domicile

Pensez à faire appel aux services à la personne pour toutes les tâches que vous ne pouvez plus faire vous-même ou encore n’avez plus envie d’effectuer. Cela peut être pour l’entretien du linge et du logement, de la préparation du repas ou encore pour bénéficier d’une aide au lever ou au coucher etc.
Certaines communes ou associations proposent le portage de repas. Ce service est en général encadré par des nutritionnistes pour éviter la malnutrition ou la dénutrition.

Les différentes modes d’intervention à domicile sont les suivants :
– Le recours à un prestataire

L’organisme prestataire est l’employeur des intervenants à domicile. A ce titre, il gère administrativement et juridiquement (contrat, salaire, départ…) l’intervention du professionnel (aide-ménagère, auxiliaire de vie sociale…).

– Le recours à un mandataire

La personne recevant l’aide est l’employeur des intervenants à domicile. L’organisme est mandaté pour organiser l’intervention d’une assistante de vie ou garde à domicile pouvant apporter une présence de jour comme de nuit selon les besoins. L’organisme prend également en charge les formalités administratives concernant le professionnel (contrat, salaire, déclarations sociales et fiscales, licenciement…)

– L’emploi direct ou gré à gré

La personne recevant l’aide recherche et recrute elle-même l’intervenant à domicile qu’elle rémunère. Dans ce cas, elle gère l’ensemble des démarches administratives et juridiques (contrat, salaire, licenciement, congés, maladie, déclaration des cotisations sociales, remplacement…)

5. La téléassistance

Elle permet de sécuriser les seniors qui vivent seuls chez eux ainsi que leurs proches. C’est un service d’urgence accessible 24h/24h qui met en contact une personne âgée avec une centrale d’écoute en cas de problème (malaise, chute). L’alerte est déclenchée par une simple pression sur un bouton d’appel installé sur un médaillon au cou ou sur une montre au poignet. Le coût de la téléassistance peut être pris en charge dans le cadre de l’APA.

Un système de micro haut parleur permet de communiquer à distance avec un téléopérateur.

6. Se déplacer

– Si vous conduisez encore, il faudra adapter votre conduite à votre âge. En effet, selon l’association Prévention Routière, « les conducteurs âgés ne provoquent pas plus d’accidents que les autres. Cependant, lorsqu’ils sont impliqués dans un accident corporel, « ils ont plus de risque d’être tués ». Quelques précautions s’imposent :

Faites contrôler votre vue régulièrement. Avec l’âge, apparaissent inéluctablement des altérations de la vision dommageables pour la conduite telle que la presbytie. De plus, la sensibilité du champ visuel diminue avec l’âge particulièrement la nuit. On est plus sensibles à l’éblouissement provoqué par les phares des autres véhicules.
Evitez de conduire pendant les heures de pointe et celles dites à risques (la nuit entre 2h et 5h du matin et l’après-midi entre 13h et 15h à l’heure de la sieste).
Faites contrôler votre audition. En effet, bien entendre est indispensable pour être réactif au volant. Il faut pouvoir entendre les avertissements des autres conducteurs en cas d’urgence (klaxon, approche d’un autre véhicule comme les motos ou les pompiers). De plus, ne pas entendre un bruit anormal provenant de votre véhicule peut tout aussi bien vous mettre en danger.
Vérifiez que les médicaments que vous prenez vous permettent de conduire
Choisissez bien votre véhicule et ses équipements : il existe des équipements qui facilitent la conduite tels que l’aide au stationnement, une voiture à boîte à vitesse automatique ou encore l’alerte d’assoupissement.
Si vous ne conduisez plus, vous pouvez faire appel aux services à la personne. Par ailleurs, le TCSP propose un abonnement spécial Gran Moun. La ville de Basse Pointe a mis en place un transport Gran Moun à destination des personnes âgées.

7. Partager son logement pour ne plus vivre seul

Les enfants sont partis et votre logement vous paraît immense ? Pourquoi ne pas opter pour la colocation ? C’est un moyen de lutter contre la solitude, de faire des économies, de sentir plus en sécurité chez soi. Avant de vous engager, établissez des règles de vie commune.

8. Continuer à avoir du lien social et se maintenir en forme

Avoir des activités physiques et intellectuelles est essentiel pour bien vieillir. N’hésitez pas à vous investir dans votre commune ou dans une association. Si vous êtes à court d’idées, n’hésitez pas à reprendre certaines activités que vous aviez mises de côté faute de temps pendant votre vie professionnelle. Vous pouvez tout aussi bien vous découvrir de nouvelles passions. Soyez ouvert et n’ayez pas peur de tenter de nouvelles expériences.

Côté santé, faire du sport tous les jours est la solution idéale. Adoptez plutôt des sports d’endurance comme la randonnée. N’oubliez pas de consulter régulièrement votre médecin traitant qui vous conseillera sur les sports que vous pratiquez.
Respectez la maxime « 0, 5, 30 » soit 0 alcool, 5 fruits et légumes par jour et 30 minutes d’activité physique par jour.
Continuez aussi à prendre soin de votre apparence physique. Si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas vous déplacer, faites appel aux professionnels qui se déplacent à domicile : opticien, coiffeur, esthéticienne.
Si vous en avez la possibilité, voyagez en essayant de profiter des tarifs hors saison autant que possible.

Sources : collectivitedemartinique.mq, pour-les-personnes-agees.gouv.fr, agevillagepro.com, essentiel-autonomie.humanis.com