Au Royaume Uni, la retraite d’Etat est du modèle beferidgien, du nom du ministre qui l’a mise en place. Elle ne représente qu’une faible partie de la totalité des pensions, l’essentiel étant constitué dans la plupart des entreprises de régimes complémentaires en capitalisation.
Cette retraite d’Etat britannique ne pèse que 5,2 % du PIB, ce qui semble faible en comparaison des 14% que la France consacre à ses retraités. Précisons d’emblée que les chiffres ne sont pas comparables dans la mesure où le compte français englobe tous les retraités.
Ce système anglais génère une pension, liée au nombre d’années passées dans le pays, qui est au maximum de 160 livres par semaine, soit environ 800 euros pour les personnes ayant cotisé au moins 30 ans. Aujourd’hui, l’âge de départ à la retraite est de 65 ans, mis il y avait déjà la perspective de la repousser :
- à 66 ans en 2020
- à 67 ans en 2028
C’est donc une nouvelle étape qui se confirme avec l’obligation d’atteindre 68 ans en 2037.
Cette décision des autorités britanniques prend en compte l’augmentation de l’espérance et la volonté de limiter le coût des retraites d’Etat qui risque de dépasser 6 % du PIB.
Nous n’avons pas les informations pour apprécier les circonstances de cette décision, mais il est permis de remarquer le souci de prévenir longtemps à l’avance les futurs retraités de façon à ce qu’ils puissent se préparer à l’échéance.
Christian Bourreau
Article paru dans le Courrier des retraités n° 46 d’octobre à décembre 2017
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