La Nouvelle Calédonie est un archipel atypique et une terre de contrastes aux multiples visages.
Elle est située dans le Sud-est de l’Océan Pacifique, à 1 500 km à l’est de l’Australie et à 2000 km au nord de la Zélande, à quelques degrés, au nord du tropique du Capricorne.
L’archipel, d’environ 19 200 km2 comporte une grande terre allongée sur 400 km du nord-ouest vers le sud-est (160750 km2) et diverses iles périphériques, parfois très éloignées : Chesterfield, Huon, Surprise, Walpole, ce qui détermine une zone économique exclusive marine de 1 740 000 km2.
Elle est devenue française en 1853. Elle accueille une population d’environ 268 767 habitants en 2014.
Le cadre naturel
La Grande Terre comporte pour l’essentiel des formations montagneuses qui culminent au Mont Panié (1 628m)
L’ile Belep, au Nord de la Grande Ile et l’Ile des Pins, au Sud sont également élevées.
Par contre, les îles Loyauté sont basses (moins de 50 mètres, voire minimes pour Ouvéa). Ces îles se localisent à l’est de la Grande Ile.
Le climat est tropical et beaucoup de steppes se rencontrent (le kiaouli).
L’univers mélanésien
L’archipel néo-calédonien fonctionne comme un lieu de rencontres et d’échanges entre chasseurs-cueilleurs « australoïdes » et de navigateurs – horticulteurs.
L’introduction de l’igname, plante servant de symbole alimentaire et social majeur dans la civilisation mélanésienne, remonterait à 1 000ans avant Jésus Christ.
Ces contacts seraient à l’origine de la multiplicité des langues de cette zone.
L’activité des Mélanésiens se consacre surtout à la production d’igname sur des buttes bien drainées et de fleurs.
Un peu d’histoire …
L’archipel de la Nouvelle Calédonie a été tardivement découvert par les navigateurs européens.
L’Ecossais Cook aborda La Grande Terre par le Nord-est, le 4 septembre 1774. Il donna à La Grande Ile son nom actuel par analogie avec sa Calédonie natale.
Il longea la Grande Terre par l’est, avant de découvrir Kounié, qu’il nomma Ile des Pins.
Le Contre-amiral français d’Entre Casteaux devait parachever cette découverte en longeant, en 1792 la cote Ouest de la Grande Terre.
Les premiers établissements furent l’œuvre des Santaliers.
Le santal, bois odoriférant était très prisé des Chinois en matière de parfumerie mais aussi d’ébénisterie. Les trafiquants anglo-saxons le leur échangeait contre le thé.
L’exploitation du Santal débuta à l’Ile des Pins puis sur le rivage oriental de la Grande Terre.
Le 24 septembre 1853, le contre-amiral français prend possession de La Grande Terre. Puis, en 1858, c’est le rattachement de l’Ile des Pins et des Iles de la Loyauté.
Mais le grand rush se produisit avec la découverte du nickel mais aussi du cuivre, de l’or, du chrome en 1876.
Les mines et la métallurgie attirent des aventuriers les plus divers : Européens, Chinois, Vietnamiens, Japonais Indonésiens …
La population
Habité depuis 3 000 ans par les Kanaks, français depuis 1853, l’archipel est actuellement une mosaïque de peuples.
Certes, les travaux archéologiques donnent une grande valeur aux Mélanésiens, descendant d’austronésiens, le peuple navigateur de l’histoire de l’humanité. Ces peuples sont intervenus dès 3000 avant JC, puis, une deuxième vague de migration serait intervenue vers 900 ans après JC, d’origine polynésienne.
Ensuite, des vagues successives, ont peuplé l’archipel : Européens, Asiatiques, Réunionnais constituant un ensemble multicolore et multiculturelle.
En conclusion, trop longtemps réduite au seul clivage entre les Européens natifs appelés « Caldoches » et les indigènes mélanésiens, les Kanaks, la population calédonienne est en réalité une véritable mosaïque humaine car de nombreuses communautés d’Asie, d’Océanie, de l’Océan indien, des Antilles sont venues s’y installer.
Economie
L’économie est actuellement largement dominée par l’exploitation et la commercialisation du nickel qui est traité sur place et exporté vers les pays industrialisés. La Nouvelle Calédonie est le troisième producteur mondial de nickel.
Mais l’archipel est également riche en magnésium, en fer, en cobalt, en chrome et en manganèse.
Le tourisme
Tout est réuni pour charmer le touriste, en quête de beaux paysages.
On peut dénombrer 3 500 variétés de plantes, 4 300 espèces d’animaux terrestres, 1000 espèces de poissons ! …
La Nouvelle Calédonie est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO grâce à son récif corallien qui sertit l’archipel et enserre son lagon extraordinaire.
Terre lointaine, terre de contraste, aux multiples visages, au cœur de l’Océan Pacifique. Bercé toute l’année par les alizés, l’archipel fait rêver par ses plages magnifiques et son soleil lumineux.
A une vingtaine de minutes d’avion au Sud de Nouméa, l’Ile des Pins concentre les beautés du Pacifique. Le sourire des habitants et leur faculté à ne pas brusquer le temps émerveillent : »A quoi bon le compter, il ne s’arrêtera jamais » disent-ils. Ils transpirent « la douceur de vivre » !..
Dans cette Ile merveilleuse, les plages sont longées de petits chemins ombragés et des pins colonnaires.
Dominée par le pic Nga (262 m), l’Ile des Pins émerge d’un lagon inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les eaux de ce lagon sont d’un bleu non rencontré ailleurs tant il est féerique. Il faut aussi citer la piscine naturelle d’Oro.
Insistons sur l’immersion de la féerie du plus grand et du plus beau lagon du monde, cette grande opportunité offerte par la Nouvelle Calédonie.
Nouméa, la capitale, concentre population et activités les plus diverses. Ses terrasses, ses boutiques de luxe, ses plages ombragées de palmiers lui donnent des airs de Cote d’Azur.
Au nord de Nouméa, s’étendent de vastes plaines, propices à l’élevage. Les Broussards sont les « cow-boys » du Pacifique.
Végétation luxuriante, vallées verdoyantes, cascades rafraichissantes, tout se conjugue pour accueillir le touriste, le plus proche comme le plus lointain.
Prenons nos valises, allons au pays de rêve, en plein Pacifique.
Lieux d’intérêt
- Centre culturel Ti baou
- Place Amédée
- Aquarium des lagons
- Plage de la baie des Citrons
- Ile des Pins
- Ouvéa
- Hienghène
- Maré
Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site de l’office du tourisme.
Bon Voyage
Alice