Le Brésil, le pays le plus vaste de l’Amérique du Sud, est le cinquième dans le monde par la superficie : 8,5 millions de km2, après la Russie, le Canada, la Chine et les Etats-Unis. Un nouvel article d’Alice, 80 ans.
Il possède la plus grande réserve mondiale d’eau douce, (1/5 du volume total). Il est aussi le « poumon de la planète » dont il produit le quart de l’oxygène.
L’immense amazone (6 500km), le fleuve le plus important du globe par la masse de ses eaux, draine un tiers du patrimoine forestier mondial.
Riche de fabuleux gisements de pierres précieuses, le Brésil est le plus grand centre industriel de l’Amérique du Sud.
Le Brésil affiche l’un des taux de croissance les plus élevé du monde.
Le nom « brésil » provient du nom d’un bois rouge, couleur de braise (Pau do Brasil) et excellent pour la teinture qu’on trouvait en abondance dans les forêts du pays.
Seul grand pays portugais, au milieu de ses homologues espagnols de l’Amérique du Sud, Le Brésil détient une culture originale qui respecte les usages, les croyances et les coutumes des différentes ethnies qui composent sa population et dont certaines vivent encore comme vivaient leurs ancêtres à l’arrivée des conquérants portugais, il y a 500 ans…
Brasilia est la première ville du pays, de par son architecture, selon le mot d’André Malraux, la « Première Capitale de la Civilisation Nouvelle ».
La popularité de son tango et de ses sportifs ne peut être contestée, pour ce géant qu’est le Brésil.
Le pays du soleil et la patrie de l’eau
Le Brésil, pays à l’échelle d’un continent possède une superficie de plus de huit millions et demi de kilomètres carrés.
Le voyageur étranger ou même brésilien qui parcourt le territoire éprouve irrésistiblement, en passant d’une région à l’autre, la sensation troublante de changer de pays. Mais la présence d’une langue commune à des cultures diverses et des ethnies d’une extrême diversité dont l’ensemble n’en forme pas moins une Nation tient du miracle : Rester une et unie au sein d’une seule et même république fédérative.
Un pays fait de contrastes
Le Brésil n’a pas de sommets enneigés ni de volcans, ni de déserts. Cependant, l’immensité de son territoire renforce les contrastes nombreux sinon écrasants de la nature. Le plus frappant de tous est celui qui existe entre la région amazonienne où se trouve la plus grande réserve d’eau douce du monde et la région du Nordeste, des sertôes calcinés par le soleil où les hommes et les animaux meurent de soif. C’est le « polygone de la sècheresse ».
L’Amazonie
Par contre, l’Amazonie, avec sa forêt compacte, ses arbres géants, la plus grande forêt de la planète, est la patrie de l’eau, l’un des lieux les plus arrosés de la planète. On peut dire qu’il pleut en Amazonie presque tous les jours. L’Amazone forme le premier bassin hydrographique du monde et le réseau fluvial le plus étendu.
La forêt compte plus de 4000 espèces d’espèces dont les bois nobles comme le cèdre, l’acajou, le courbaril…
Un grave danger plane sur cette forêt dont l’oxygène et les richesses sont si profitables non seulement à la vie de l’homme de la région mais à tous les hommes de la terre : celui de la voir dévastée par les méthodes sauvages de déforestation pour y implanter de grandes exploitations agricoles.
Brève histoire du géant brésilien
C’est Pedro Alvarez Cabral qui le premier, en 1494, arriva sur le littoral de l’actuel état de Bahia.
Mais c’est Pedro Premier, le premier empereur du Brésil (1822-1831) qui donna une grande impulsion à ce pays qui se compte parmi les plus grands de la planète. Il proclame l’indépendance du pays le 7 septembre 1822 et accroche une fleur jaune au cœur vert à sa poitrine, choisissant ainsi les couleurs du Brésil indépendant. Le 12 Octobre, il est proclamé empereur constitutionnel du Brésil à Rio de Janeiro.
Le 13 mai 1888, c’est l’abolition de l’esclavage au Brésil dont l’acte fut signé à São Paulo, capitale du Brésil, de 1763 à 1960, détrônée, à cette dernière date par la ville nouvelle de Brasilia.
Rio de Janeiro est la deuxième ville de Brésil, après São Paulo qui reste la capitale économique du pays.
L’économie d’un géant
L’industrie brésilienne est très diversifiée et compétitive mondialement. La sidérurgie est favorisée par l’abondance du minerai de fer dont le Brésil est le troisième producteur mondial. C’est dans le domaine de l’énergie, en particulier avec la production hydro-électrique que se manifeste le plus le dynamisme brésilien.
L’industrie automobile occupe le huitième rang mondial pour la production de véhicules.
Mais c’est surtout l’agriculture qui fait la renommée du Brésil. C’est le premier producteur de sucre du monde, de café et aussi de soja
Conclusion
Mais certes Brasilia la plus extraordinaire tentative du Brésil pour ranger le pays dans la série de l’extraordinaire gigantisme. Brasilia est construite sur la ligne d’horizon- Brasilia est artificielle. Aussi artificielle que le monde dut l’être à sa création. Quand le monde fut créé, il fallut créer un homme spécialement pour ce monde-là … Brasilia est née d’une simplification de ruines. Le lierre n’y a pas encore poussé. En plus du vent, il y a quelque chose qui souffle… écrivait en 1962 la femme de lettres brésilienne Clarice Lispector (1925-1977).
Capitale du Brésil, depuis 1960, Brasilia est située dans le centre-ouest du pays, sur un haut plateau. Conçue par les architectes brésiliens Lucio Costa et Oscar Niemeyer, Brasilia offre un urbanisme et une architecture d’avant-garde dont la Place des trois pouvoirs avec les statues des quatre évangéliques, œuvre d’Alfredo Ceschiatti.
Il est superflu de vous inviter à aller visiter ce géant du XXI° siècle tant sa renommée est grande… Mais peut-être qu’à travers cet exposé, votre curiosité sera encore aiguisée et vous incitera à prendre l’avion Fort-De-France Brasilia …
Alice Monstin, retraitée 80 ans
La rédaction vous conseille