Penser à sa succession, c’est accepter l’idée de sa propre fin, et de la vie qui continue sans nous…. Mais – faisons fi des superstitions – penser à sa succession ne précipite pas la fin de sa vie ! C’est, au contraire, préparer l’avenir de ses proches et leur éviter tout souci au moment de la transmission de son patrimoine.
Bien sûr, si rien n’a été organisé à l’avance, le Code Civil a tout prévu : qui hérite…… ou pas, quelque soient les relations ayant existées entre le défunt et son entourage.
Mais aucune loi ne pourra prendre en compte les liens privilégiés qui peuvent se nouer avec un enfant – qui sacrifie une partie de sa vie pour prendre soin de nous, avec une petite-fille qui a besoin d’un coup de pouce pour terminer ses études, ou avec la dernière compagne ou le dernier compagnon d’une vie recomposée…..
Il est indispensable, si l’on souhaite privilégier un être cher, protéger un proche fragilisé par le handicap ou la maladie, éviter les pièges de l’indivision, ou tout simplement attribuer tel bien à telle personne, d’organiser soi-même la répartition de ses biens en anticipant sa succession.
Anticiper sa succession, c’est décider, maintenant ou au-delà de sa vie, de l’affectation de ses biens à sa famille, à ses proches ou encore à des tiers.
Il existe aujourd’hui de nombreux outils juridiques qui vous permettront, en fonction de votre situation personnelle, de transmettre tout ou partie de votre patrimoine, au moment où vous le souhaitez, tout en continuant à en profiter si tel est votre souhait : testament, donation, viager, assurance-vie…. peuvent être déclinés sous plusieurs formes, et être combinés entre eux.
Pour vous aider à choisir la solution qui conviendra à votre situation et à vos projets, le recours à un notaire est fortement conseillé : c’est lui qui, en professionnel expérimenté, trouvera, avec vous, les clefs d’une transmission sereine.
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